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Hello, collègue écrivain ! Dans cet épisode du Café des Auteurs, je reçois Betty Piccoli, qui entre ses romans jeunesse, young adult et adulte, ses livres dont vous êtes le héros, arrive à défendre les droits des auteurs au sein de la Ligue des Auteurs professionnels ! Une autrice multi-facettes que je suis très contente de te présenter. Je tenais également à saluer le courage de Betty qui a contribué à une enquête sur le sexisme dans l’édition et a témoigné dans une table ronde, forte et émouvante, à ce sujet aux Imaginales d’Epinal, où elle a également reçu un prix et fait un discours très touchant. Mais j’ai interviewé Betty avant les Imaginales ! Je te laisse donc avec notre épisode, qui devrait déjà t’apporter pas mal de choses, et réinviterai peut-être Betty pour parler de ces thématiques !

La méthode d’écriture de Betty Piccioli : écouter l’épisode


Nous allons parler de :

  • ses débuts d’autrice
  • sa méthode d’écriture
  • de confiance en soi
  • de style d’écriture
  • d’écriture interactive
  • de l’engagement de Betty au sein de la Ligue des auteurs professionnels
  • et de ses conseils pour les jeunes auteurs

Avant de te laisser avec Betty, je t’annonce que ça y est, on peut noter un podcast sur Spotify ! N’hésite pas à me laisser 5 étoiles si tu souhaites soutenir le podcast !

betty piccioli

Les débuts d’autrice de Betty Piccioli

Ingrid: [00:01:14] On est avec Betty Piccioli ! Ce que je te propose, c’est peut-être de dire quelques mots sur sur toi et tes livres.

Betty: [00:01:32] Je suis autrice. Ça fait un peu plus de 3 ans que je fais ça à temps plein, en activité principale. J’ai pour l’instant sorti 7 livres, principalement en jeunesse et en ado / young adult, dans les domaines de l’imaginaire. La plupart du temps, j’écris aussi des « livres dont vous êtes le héros » des murder party, ce genre de choses. Et à côté de ça, je suis au conseil syndical de la Ligue des auteurs professionnels.

Ingrid: [00:02:15] Est-ce que tu pourrais nous dire comment ça s’est passé pour le début de cette belle carrière ? Par quoi ça a commencé, finalement ?

Betty: [00:02:33] Ma première publication, c’était AI : Amis imaginaires chez Castelmore en 2018. Ça a été assez long de le faire publier parce que j’ai bien mis deux ans avant d’y arriver. Et puis après, il y a eu quasiment deux ans de latence avant la deuxième publication. Ensuite, tout s’est vraiment pas mal enchaîné.

Ingrid: [00:03:10] Tu avais envoyé ton manuscrit à Castelmore ?

Le speed dating des Imaginales : le décollage de Betty !

Betty: [00:03:17] Alors moi j’avais fonctionné avec notamment les Imaginales d’Epinal. J’avais envoyé le manuscrit une première fois à des maisons d’édition de romans pour enfants qui pouvaient être intéressées par ça. C’était un peu spécifique : c’était du fantastique jeunesse, un peu thriller, tout ça. Et j’avais eu plusieurs refus. Argumentés, ce qui est quand même assez rare au final. J’ai ensuite décidé de retravailler le livre en fonction de ces refus-là.

Un an après, il y avait les Imaginales et j’ai fait le speed dating pour présenter ce roman à plusieurs éditeurs. Il se trouve que du côté de Castelmore, je l’avais déjà envoyé l’année d’avant aux Imaginales et qu’elle ne l’avait pas encore lu. Donc, ça faisait un an qu’il était dans sa boîte mail, donc je lui ai dit « Ça a l’air de vous plaire, ce que vous lisez là pendant le speed dating, donc je peux vous le renvoyer en nouvelle version ». A partir de là, c’est allé assez vite. Elle a mis 3/4 mois à me répondre et à me dire oui. Et du coup, voilà comment ça s’est fait à l’époque pour ce premier livre.

Ingrid: [00:04:44] Ça montre que c’est plus efficace de parler directement à l’éditeur et d’échanger avec lui plutôt que d’envoyer le manuscrit de manière anonyme.

Betty: [00:05:00] C’est ça !

Ingrid: [00:05:04] Et au niveau de tes dernières sorties ? J’ai vu que tu avais sorti plusieurs choses cette année.

Betty: [00:05:14] Alors cette année, donc, 2021. En mars, j’ai sorti deux livres chez Larousse jeunesse. C’est des « livres dont vous êtes le héros » pour les enfants qui sont en fait une petite collection qui s’appelle « Dans la peau de », des livres-jeux assez courts avec des énigmes, etc. Donc, il y en a eu deux : l’un sur une danseuse étoile et le deuxième sur un agent secret. Et ensuite, j’ai sorti fin juin un livre auto-édité cette fois-ci, pour les adultes, qui s’appelle Les demoiselles d’honneur préfèrent les kits.

La méthode d’écriture de Betty

Ingrid: [00:06:01] Pour tenir ce planning, comment ça se passe pour toi? Est ce que tu prépares tes romans à l’avance? Est ce que tu te laisses plutôt guider?

Betty: [00:06:20] Alors, ça dépend des projets. En 2020 et 2021, j’ai quand même sorti trois bouquins sur commande. C’est à dire des maisons d’édition qui m’ont demandé d’écrire des livres avec un cahier des charges particulier. Donc, la collection avec Larousse jeunesse, c’est ça. « Qui a tué Luna-San », c’était ça aussi. Donc là, forcément, il y a un calendrier qui est défini en avance avec la maison d’édition. Donc il faut s’y tenir. Forcément, c’est de l’écriture un peu contrainte, mais ça fonctionne, même si j’ai tendance à pas mal écrire un peu dans l’urgence. Les derniers jours était compliqués à chaque fois qu’il fallait rendre un manuscrit.

Mais, mais bon, au finalement, ça s’est fait. Pour mes autres livres, en 2020 et début 2021, je n’ai pas vraiment pu travailler du coup sur des projets personnels. Mais j’ai quand même « prospecté » auprès des éditeurs pour organiser mon planning pour la suite. Et donc là, je travaille sur la suite de Chromatopia qui s’appelle Robustia et qui du coup et a été signé avec Scrineo.

On a travaillé avec mon éditrice le synopsis en amont de l’écriture pour avoir quelque chose de déjà cadré.

Et là, je suis en train de l’écrire, jusqu’à fin janvier début février, en comptant un peu les corrections. Ensuite, j’organise la suite de mon planning avec d’autres projets qui vont être de l’écriture de romans à proprement parler. Mais j’essaie quand même d’avoir un seul projet à la fois parce que je n’arrive pas trop à écrire plusieurs livres en même temps. C’est comme ça que je fonctionne.

Ingrid: [00:08:28] C’est ce que j’allais te demander car tu écris dans des genres variés ! Tu privilégies un projet à la fois pour ne pas t’éparpiller ?

Betty: [00:08:42] Oui. J’ai tendance à ne plus trop savoir où donner de la tête quand j’en ai deux ou trois en même temps. Même si je l’ai déjà fait, mais du coup, je prends souvent un peu moins de plaisir. C’est plus mécanique, donc je préfère me dire « je fais trois mois sur tel projet et puis deux mois sur tel autre », sachant que quand je dépasse, du coup, je je décale la suite. Donc c’est pas forcément toujours évident en termes de planning, mais du coup, c’est mieux pour moi de fonctionner comme ça.

Ingrid: [00:09:17] Comment a évolué ta méthode d’écriture depuis tes débuts ?

L’évolution de la méthode d’écriture de Betty au fil du temps

Par exemple faisais-tu aussi des synopsis ?

Betty: [00:09:29] Avant j’étais un peu plus « libre », c’est-à-dire que comme j’écrivais pour moi, s’il n’y avait pas de synopsis vraiment préparé, c’était pas très grave, même si moi, j’aimais bien en faire quand même. J’aime bien préparer à l’avance, mais il y a toujours entre 10 et 30% du bouquin que je n’avais pas planifié à l’avance et qui arrive pendant que je l’écris. Là, c’est toujours le cas.

Même si je prépare mes synopsis, il y a toujours des petites surprises, des choses qu’on n’avait pas prévu et qui se rajoutent. Mais du coup, maintenant, c’est plus compliqué dans le sens où il faut que je présente à mes éditeurs quelque chose en amont, d’abouti, avant l’écriture. Après, ça facilite aussi l’écriture parce que ça raccourcit le temps d’écriture. Les corrections sont pas moins importantes, vu qu’on s’est mis d’accord avant sur le contenu. Donc, il y a moins de choses à modifier.

Ingrid: [00:10:33] Le côté « équipe » motive peut-être aussi ?

Betty: [00:10:43] Oui, c’est différent comme façon de travailler. Moi, j’aime bien ça. Ça a un côté un peu bêta-lecture. J’en ai fait pas mal, donc ça me rappelle ce genre de choses.

Ingrid: [00:10:56] Ça m’évoque une question qui est que justement, on avait Aurélie Wellenstein dans l’épisode 10 du podcast, que je crois que tu connais un peu. Elle nous avait dit qu’elle préférait vraiment « écrire la porte fermée à la Stephen King », attendre vraiment avant d’être relue. Est ce que toi, du coup, tu écris vraiment pour toi?

Une méthode d’écriture « pour soi », avant l’implication de l’éditeur

Puis vient la phase où tu l’envoies ? Ou est ce qu’il y a quand même un peu une implication de l’éditeur avant?

Betty: [00:11:28] Comme Aurélie, j’aime bien finir le livre d’abord. Ou alors finir au moins un arc, par exemple. J’ai quand même besoin de ça après, comme je me relis pas mal au fur et à mesure, mes premiers jets sont assez aboutis puisqu’il y a eu des corrections, pendant le premier jet, de ma part. Ce qui est sûr, c’est que je n’ai pas envoyé chapitre par chapitre à mon éditrice, mais un arc complet ou le manuscrit complet si possible. Je préfère effectivement faire comme ça.

Ingrid: [00:12:08] Et c’est quelque chose que l’éditeur te demande ? ou pas forcément ?

Les demandes des éditeurs

Betty: [00:12:12] Pour l’instant, j’ai des éditeurs qui ont été assez compréhensifs de mon propre rythme et qui m’ont proposé soit qu’on bosse au fur et à mesure ensemble, soit que je fasse d’abord des blocs ou le livre entier avant d’envoyer. C’est pas toujours évident si la deadline est assez proche, mais pour l’instant, ça s’est plutôt toujours bien passé.

Ingrid: [00:12:37] C’est vrai que c’est assez intrigant d’imaginer comment ça se passe une fois qu’il y a le côté « commande ». Même si c’est quand même un travail d’équipe. C’est intrigant, je pense, pour les jeunes auteurs qui nous écoutent, de se dire que c’est aussi possible d’écrire et que dès le début de l’écriture, c’est un projet en équipe, finalement. Au niveau de la confiance, parce que c’est un sujet que j’aime bien aborder, est ce que tu trouves que tu as plus confiance en toi maintenant? Et par exemple, sur ce genre de projet où il y a quand même l’implication d’autres personnes, etc.

Betty: [00:13:22] Alors, j’ai une confiance différente et qui va un peu varier selon les périodes. Il y a des moments où ça va, t’es content de ce que tu as fait, etc. Il y a d’autres moments où je me dis que c’est nul. Cela dépend un peu des périodes, et aussi des éditeurs avec qui je bosse. De manière générale, j’essaie quand même de bosser avec des éditeurs et plutôt des éditrices qui sont raccord avec la vision que j’ai de mon écriture, de mon histoire et de mes personnages. Pour moi c’est la base pour écrire un roman qui marche, mais sur des projets de commandes, c’est pas toujours évident parce que ça m’est déjà arrivé de bosser, par exemple, sur un bouquin avec des personnages qui ne sont pas les miens, avec des changements d’éditrice en cours de route, etc.

Quand le projet ne te convient pas

Les choses ont été compliquées pour ce projet. Ça a fini par se finir, je n’ai pas souhaité continuer, parce que c’était trop pénible. Et ça ne me convenait pas du tout, comme façon de travailler ensemble. Donc, là, la confiance n’était pas folle. Parce que quand on remet en cause toi et tes pratiques, ta façon d’écrire… tu te dis ah ouais, quand même. Puis après, tu y réfléchis, tu te dis, « mais attends, en fait, c’est eux qui ont merdé depuis le début sur tel point. Le problème, c’est pas moi, c’est la maison d’édition. Donc bon, écoutez, je m’en vais trouver quelqu’un d’autre. Je vais aller écrire avec des gens qui ont envie d’écrire avec moi ». C’est pas toujours évident à faire.

Ingrid: [00:15:24] Fanny André nous disait dans l’épisode 9 du podcast : les jeunes auteurs ont l’impression – et moi aussi je pense l’avoir eue – qu’une fois que tu es publié c’est « bon », tu vas avoir confiance, ça va bien se passer. J’ai vraiment l’impression qu’au contraire, comme tu le dis, tu peux avoir une mauvaise expérience avec une maison, sur un projet, il peut se passer des tas de trucs… Ou tu peux avoir un super projet qui se passe bien, mais qui est mal accueilli par des lecteurs. Aujourd’hui, tout est possible et ça rend notre métier pas facile !

Betty: [00:16:00] La question des ventes aussi qui peut te peser alors qu’honnêtement, ça ne dépend pas de nous, mais souvent de la maison d’édition. On ne s’en rend pas vraiment compte, mais une fois qu’on a signé le contrat, il y a plein de choses encore qui peuvent mal se passer et qui ne sont pas du tout dues à l’auteur. En fait, il y a des maisons d’édition qui ne font pas de promo ou le fait que tu sois un jeune auteur fait que pour eux, tu ne seras pas mis en avant. Du coup, on te laisse un peu sur le côté. Éventuellement, peut être, tu auras une bonne surprise et ton livre marchera tout seul. Bref, c’est pas toujours évident.

Ingrid: [00:16:39] On ne vend pas trop du rêve, mais en même temps, je trouve que c’est important d’en être conscient et de le rappeler. Ça me fait penser à l’épisode 6 du podcast sur les erreurs à éviter quand on signe un contrat, avec une juriste, pour éviter de s’embarquer dans la mauvaise direction. Fin de la parenthèse. Bon, on va changer un peu de sujet et aborder des trucs un peu plus sympa. Je voulais te demander, toi qui écris pour la jeunesse, mais aussi en young adult et pour les adultes. Du coup, comment tu adaptes à ta façon d’écrire? Est ce que c’est quelque chose qui est naturel pour toi ?

La méthode d’écriture de Betty : première personne du singulier, le reste est libre !

Betty: [00:17:21] Je n’ai pas vraiment de style particulier. Il y a des auteurs qui ont vraiment un style très défini, toujours la même façon d’écrire. C’est pas du tout péjoratif, mais tu les reconnais dans leur façon d’écrire. Mais moi, c’est pas vraiment le cas. J’aime bien écrire de façon différente et comme j’écris à la première personne du singulier au présent, je suis beaucoup dans l’idée que je me mets vraiment à la place de mon narrateur. Donc j’adapte mon style en général au narrateur. Donc le niveau de vocabulaire, etc. va pas mal bouger en fonction de la personne qu’est mon narrateur.

Ingrid: [00:18:18] Le vocabulaire, mais pas forcément le style, parce que tu restes dans quelque chose d’assez à la portée de tout le monde, finalement ?

Betty: [00:18:27] Oui. Je n’ai pas l’impression d’avoir une façon d’écrire très reconnaissable. Il y a des choses que je vais toujours faire un peu de la même façon.

Donc déjà, première personne du singulier et présent.

Ça, c’est toujours le cas. Mais après, j’ai l’impression d’être un peu caméléon et de faire ou de pas faire différentes choses. C’est pour ça, je pense, que les contrats de commande, ça me va bien aussi parce que je suis assez adaptable à ce qu’on me demande et sans forcément apposer ma patte à moi.

Ingrid: [00:19:03] C’est vrai que je n’en ai pas parlé, mais tu écris dans des genres très variés. Parce qu’entre Les demoiselles d’honneur préfèrent les kilts, on est plus sur du feelgood. Chromatopia, c’est de l’imaginaire. De la fantasy ?

Betty: [00:19:19] Pas vraiment, mais c’est médiéval. C’est assez dystopique.

Ingrid: [00:19:25] Puis la jeunesse. C’est vrai que c’est drôle que tu puisses utiliser le présent et la première personne à chaque fois !

Comment immerger le lecteur au maximum

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Betty: [00:19:36] C’est vrai qu’en France, ce n’était pas très développé et ces dernières années, ça s’est beaucoup développé avec notamment le young adult qui est pas mal venu sur le devant de la scène. Moi, c’est un truc qui me correspond. Enfin, c’est comme ça que j’aime écrire, ce truc d’avoir l’impression d’être au plus proche de mes personnages et de mon narrateur et moi, c’est vraiment l’aspect psycho qui m’intéresse quand j’écris. Donc, ça me convient bien d’écrire comme ça.

Ingrid: [00:20:15] L’immersion pour le lecteur est encore plus intense quand on écrit comme ça, je suppose.

Betty: [00:20:21] C’est l’impression que j’ai en tout cas quand j’écris vraiment au plus proche de l’action parce qu’il n’y a pas de filtre. Il n’y a pas d’intermédiaire, on va dire, entre le narrateur et moi.

Ingrid: [00:20:35] C’est intéressant, parce que c’est pas forcément un style qu’on voit beaucoup. Un peu plus en young adult parce que c’est un peu plus moderne. Je me dis aussi qu’on est influencé par ce qu’on a lu. Et moi, j’ai très peu lu de romans à la première personne. Finalement, ça n’aide pas. Du coup, au niveau de ces livres que tu écris, qui sont des livres dont vous êtes le héros ! Ça, ça m’intrigue un peu parce que c’est quand même assez éloigné, je pense, de l’écriture de fiction. Il y a aussi tout un côté logique, j’imagine. Comment ça t’est venu?

L’écriture de livres interactifs

Betty: [00:21:16] Alors moi, en fait, au moment où j’ai quitté ma précédente carrière pour me mettre à temps plein sur l’écriture, j’ai eu un passage où pendant 2 ans, j’ai été maître du jeu dans un escape game et donc je me suis pas mal passionnée pour les escape game. J’en ai fait beaucoup. Je crois, plus de 80. Donc c’est un truc que j’aime vraiment bien. Et du coup, le côté jeux de piste, énigmes, etc. je l’ai beaucoup décortiqué. J’ai un peu baigné dans ce milieu là, avec d’autres personnes assez passionnées par le jeu, par le jeu de rôle, etc. J’écrivais aussi des Murder Party, d’abord pour des événements perso et ensuite j’en ai fait aussi pour des événements pro.

Et du coup, je me suis dit pourquoi ne pas allier les deux ? Je savais que les livres-jeux, les livres dont vous êtes le héros revenaient un peu à la mode, justement grâce aux escape game. Et donc, j’ai commencé à démarcher des maisons d’édition avec cette double casquette-là parce qu’il y a peu d’auteurs qui sont formés et capables de faire à la fois l’aspect littéraire et l’aspect, justement, logique.

Et ça a très bien marché puisque j’ai eu 2-3 propositions assez vite sur le sujet.

Du coup, c’est comme ça que je suis rentrée là dedans. Après, je me suis formée seule parce que les maisons d’édition elles-mêmes ne savaient pas vraiment comment faire. Donc voilà, j’ai acheté des bouquins, j’ai essayé de me former seule. Alors pour le coup, c’est beaucoup, beaucoup de préparation. Là, les synopsis, c’est vraiment très, très détaillé, avec un logiciel spécial pour faire des arborescences avec plein de choses comme ça à côté. Et d’ailleurs, j’en ai fait une master class qui sort très bientôt dans l’école de Cécile Duquenne (L’école d’écriture 2.0). Sur justement l’initiation à l’écriture interactive. Ça s’appelle donc « comment écrire des livres-jeux, des livres dont vous êtes le héros, et puis, plus globalement, de l’écriture interactive avec des choix dans le texte ».

Découvre la suite de l’épisode : Ligue des auteurs pro : comment Betty Piccioli défend les auteurs

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Retrouve les livres de Betty  et son petit dernier : Les demoiselles d’honneur préfèrent les kilts

Et ses réseaux sociaux

Le compte Twitch de la Ligue des auteurs professionnels

La masterclass sur l’écriture interactive (coming soon)

La table ronde des Imaginales : Vidéo sur Facebook

Et le discours de Betty, que je voulais faire figurer ici : Lire sur Fantastiqueer

Pour aller plus loin :

Ecrire un roman feelgood

Ecrire sur une personne publique

Créer des personnages attachants avec Célia Flaux

Incarner son personnage en narration interne

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